Analyses

Les marchés en bref

Accédez à ces points de vue via le Dynamic Multi-Asset Fund, un fonds dynamique conçu pour répondre à tous les environnements de marché et aider les investisseurs à naviguer dans les situations de marché les plus difficiles.


Lune de miel

S'il est sans doute prématuré de crier victoire sur l'inflation, le scénario tant redouté des années 1970 ne semble plus envisagé, ce dont les banquiers centraux du monde entier se féliciteront très certainement. De fait, l'inflation est en baisse et ne semble même pas présenter les signes de persistance tant escomptés.

En Australie, l'IPC d'octobre est ressorti à 4,9 % en glissement annuel, contre 5,2 % pour les prévisions et alors qu'il pointait à 5,6 % en glissement annuel en septembre ; même l'inflation sous-jacente (de base) est tombée à 5,1 % en glissement annuel, contre 5,5 % en septembre. La tendance s'est confirmée au fil de la semaine. L'inflation des prix à l'étalage du British Retail Consortium a diminué pour le sixième mois en novembre, à 4,3 % en glissement annuel contre 5,2 % en octobre, celle des produits non alimentaires ressortant à 2,5 % seulement en glissement annuel. L'estimation de l'IPC de la zone euro pour le mois de novembre est ressortie à 2,4 % en glissement annuel (prévisions : 2,7 %), contre 2,9 % le mois précédent ; tandis que la mesure de base est ressortie à 3,6 % en glissement annuel contre 4,2 % en octobre. Enfin, le déflateur des dépenses de consommation des ménages (PCE), baromètre phare de la Réserve fédérale en matière d'inflation, s'est établi à 3,0 % en glissement annuel, alors que les prévisions tablaient sur 3,1 % (et que le chiffre précédent était de 3,4 % en glissement annuel). Le PCE sous-jacent pointe pour sa part à 3,5 % en glissement annuel, contre 3,7 % le mois précédent.

Le fait que les cours pétroliers ne soient pas parvenus à se redresser, malgré les nouvelles coupes dans la production décidées par l'OPEP+, est certainement encourageant pour les prochains mois : le Brent a reculé de plus de 5 % en novembre et de près de 8 % en glissement annuel.

L'optimisme en matière d'inflation a été rapidement intégré par les marchés sur la partie courte des courbes de taux d'intérêt, même si la quasi-totalité des banquiers centraux continuent d'affirmer qu'il est prématuré de songer à des baisses de taux. Les membres du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) se sont à l'évidence montrés légèrement plus loquaces et explicites sur les réductions en 2024, alors que la Fed se veut beaucoup plus réservée. Les marchés estiment désormais que la BCE commencera à réduire ses taux en mars 2024 et qu'elle procédera à des réductions de 130 points de base (pb) au cours de l'année. La Fed devrait commencer à réduire ses taux dès avril 2024 et atteindre au total -125 pb sur l'année. Les attentes concernant les courbes britannique et australienne sont plus modérées, à 75 et 20 pb respectivement, ce qui peut sembler incongru. D'ici à la fin de 2025, la Fed devrait avoir réduit ses taux de 200 pb, la BCE de 180 pb, la Banque d'Angleterre de 140 pb et la Reserve Bank of Australia de 50 pb.

Maintenant que le spectre de l'inflation semble s'être évaporé, la prochaine opportunité évaluée par les investisseurs, à la lumière de la baisse des taux d'intérêt et de l'assouplissement des conditions financières, concerne l'atterrissage en douceur de l'économie. Le marché s'attend à ce que les banques centrales procèdent à des baisses des taux, non pas parce qu'une récession se profile à l'horizon, mais parce que la baisse de l'inflation elle-même fait grimper les taux d'intérêt réels et risque d'entraîner un resserrement excessif de la politique monétaire. Ces réductions ne seraient donc qu'un simple ajustement qui maintiendrait la politique monétaire dans une certaine mesure restrictive. Les marchés connaissent comme qui dirait une période de lune de miel : l'absence de ralentissement marqué de la croissance économique et un facteur d'actualisation plus faible sont synonymes de prix plus élevés pour les actifs. C'est pourquoi les prévisions du consensus concernant les bénéfices pour 2024 restent élevées : +11 % pour l'indice S&P500 et +10,4 % pour l'indice MSCI World. Bien entendu, cette lune de miel sera fortement tributaire des données économiques et, bien que les signes d'un léger refroidissement soient les bienvenus, tout coup de frein plus prononcé mettrait en péril les prévisions du consensus.

Jusqu'à présent, les données n'ont pas montré de signes alarmants de ralentissement, et les secteurs de l'économie qui sont entrés les premiers dans une phase de ralentissement cyclique de déstockage se stabilisent désormais, comme on peut le constater dans l'industrie technologique et au niveau des statistiques en provenance de Corée du Sud et de Taïwan. Le PMI manufacturier en Corée du Sud a augmenté à 50,0 en novembre et les exportations ont progressé de 7,8 % en glissement annuel grâce aux exportations de puces, en hausse de 12,9 % en glissement annuel. Parallèlement, l'indice PMI manufacturier taïwanais a poursuivi son timide rebond de 0,2 point à 48,3 en novembre. Plusieurs signaux incitent à la prudence cela dit : la Chine ne montre aucun signe de reprise malgré l'assouplissement de la politique, le PMI composite officiel du NBS pour novembre est inopinément tombé à 50,4 contre 50,7 auparavant, et la CRIC a signalé que les ventes de contrats des 100 principaux promoteurs immobiliers en novembre ont chuté de 32 % en glissement annuel après un repli de 27 % en octobre. L'ISM manufacturier américain n'a pas réussi à rebondir après la fin des grèves dans le secteur automobile et est resté inchangé à 46,7 contre 47,8 attendu, et le pessimisme semblant commencer à gagner les entreprises du secteur. Aux États-Unis toujours, les demandes d'allocations chômage ont atteint leur plus haut niveau en deux ans, à 1 927 000 contre 1 840 000 la semaine précédente et les données des cartes de crédit sur la période de Thanksgiving, bien qu'en hausse d'environ 2,5 % d'une année sur l'autre, révèlent en réalité une contraction une fois corrigées de l'inflation.

Après un été marqué par des craintes d'inflation, les marchés semblent heureux de profiter de cette phase de lune de miel - dont ils devraient profiter jusqu'à ce que les contours du ralentissement économique apparaissent clairement.

Au sein du portefeuille DMAF, nous avons ramené l'exposition aux actions à 30 % à mesure que la volatilité et les risques diminuaient, mais nous avons privilégié les segments moins onéreux des marchés comme l'Europe, le Russell 2000 et notre panier de valeurs de qualité. Nous avons également continué à prendre tactiquement des bénéfices sur la sensibilité aux taux, dans l'attente de niveaux d'entrée plus favorables ou de signes plus clairs sur la trajectoire économique à venir.

L'équipe d'allocation d'actifs


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